Psaume 3.4

bouclier« Mais toi, ô Éternel! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. » (Ps.3.4)

Je dois bien l’avouer, dans ma vie, ce n’est pas un homme qui me poursuit avec une épée en vue de me tuer. C’est ma propre folie que je fuis. Cette folie qui, lorsqu’elle me rattrape, me fait basculer dans un monde où Dieu n’a plus d’importance, où je ne vois plus les autres, où mon EGO est roi absolu, et où ma chair est reine.

Cette partie de psaume (Ps.3.4), je la transforme alors en prière:

Eternel,
Sois mon bouclier contre moi-même,
Que la gloire que je recherche, ce soit toi.
Quelle gloire d’être connu de Dieu,
Quelle gloire d’être son ami, d’être son enfant!
Oh, oui, relève ma tête,
Elle qui est si souvent abattue
Quand au sortir de la déraison de ma folie, de mon péché,
Le sentiment de culpabilité me fait craindre
Que cette fois tu ne me pardonneras plus.
Pardonne-moi encore cette fois, Père.
Fais taire ces voix qui me disent: « cette fois, plus de salut! »
Je sais que ton Amour leur donne tort, mais je ne puis m’accorder moi-même ton pardon.
Par ton Esprit, viens nettoyer ma vie, viens me redonner un nouveau souffle, un nouveau départ, un nouveau zèle.
Relève ma tête, et aide-moi dans la suite de mon parcours:
Je veux garder les yeux fixés sur toi.
 

C’est l’histoire de Jésus qui arrive à Bruxelles…

JesusABruxellesVoilà que Jésus, oui vous avez bien lu, je parle bien de « notre » Jésus (pas d’un quidam qui porterait le même prénom)… Voilà donc que Jésus se retrouve parmi les réfugiés qui eux mêmes se retrouvent à Bruxelles.

Moi, je dis ça, je dis rien (mauvaise expression, puisqu’on dit de toute façon quelque chose après l’avoir prononcée!), mais c’est Jésus lui-même qui m’a dit qu’il fait partie du groupe.

Ok, je lis:

« 31 Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. 32  Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; 33  et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34  Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35  Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; 36  j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez rendu visite; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37  Les justes lui répondront: Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire? 38  Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu? 39  Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40  Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. 41  Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. 42  Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire; 43  j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas rendu visite. 44  Ils répondront aussi: Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté? 45  Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. 46  Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. » (Mt.25.31-46)

C’est quand même rare d’entendre Jésus dire à quelqu’un qu’il est maudit (Mt.25.41). Paroles dures. Qui est (sera) maudit, au fait?

Ah, oui! Ceux qui auront fermé leur cœur à l’étranger, à celui qui est dans le besoin, etc.

-Tu veux dire « même ceux qui se disent chrétiens »? Non! pas possible!

-Bin, quand j’entends la réflexion de certains « chrétiens » vis-à-vis des étrangers, on peut se poser la question sur le titre qu’ils portent, non? Moi, j’ai pas envie de risquer d’entendre le mot « maudit » qui m’est destiné en tout cas…

Et désolé, mais je n’ai trouvé aucune version de ce texte dans laquelle Jésus ajouterait: « Bon, maintenant, mes amis, si vous avez des doutes, que vous pensez que l’étranger n’est pas très net (il a l’air fatigué, mais on peut croire qu’il simule), que vous remarquez que celui qui est nu a quand même un smartphone, etc., dans ces cas-là, ignorez-les, évidemment!« … Non, pas trouvé de version qui reprend ça…

Alors, oui, à mon sens, on doit laisser nos politiques gérer au mieux la situation actuelle – ils sont sans doute les plus compétents pour le faire, ayant le dossier et les informations que nous n’avons pas entre les mains.

Mais non, notre rôle n’est certainement pas de suivre le premier chien avec un chapeau qui parle (pour les amis qui ne savent pas, c’est une expression de chez nous, Jean de La Fontaine est sans doute passé dans le coin) et qui veut faire peur à tout le monde avec des soi-disant terroristes, des soi-disant porteurs de maladies, des soi-disant… J’espère juste qu’ils n’auront pas en face d’eux des soi-disant « chrétiens ».

Comme du chocolat…

Pris sur le faitJ’avoue, je suis un choc-addict. Le chocolat noir est devenu une drogue (dure donc!), mais comme il paraît que ça déstresse, j’en mange pour raisons médicales. C’est pour ma santé, vous comprenez?

Or, voilà que j’ai entendu, lors d’une émission télévisée, que le plaisir que l’on avait en mangeant du chocolat, cela n’avait vraiment lieu que pour le premier morceau. Du moins au niveau de l’intensité du plaisir. Premier morceau = moment le plus intense.

Suite à cela, cela fait plusieurs jours que j’ai voulu tenter l’expérience – donc ici, je mange à fin (faim?) expérimentale. Et voici le résultat du test: Hé bien non! Il n’y a aucun changement perceptible. C’est toujours un vrai plaisir 1.

Avec la méditation de la Bible, c’est exactement la même chose. Ce n’est pas le premier verset du matin qui sera le moment de méditation le plus intense. Dès que l’on se remet à méditer (à midi, ou au soir), le plaisir est toujours bien réel.

Je comprends alors que le psalmiste pouvait s’écrier:

« Heureux l’homme qui… trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit! » (Ps.1.1-2) -Oui, quel bonheur, les amis!

Et moi, je me dis, vivement le prochain temps de méditation de la journée! (Avec un morceau de chocolat noir?)

 

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1 100% des Belges ayant participé à ce test l’affirment! Remarque: Ça me fait toujours rire quand j’entends ce genre de pourcentage dans une pub – si ça tombe, ils étaient deux à tester le truc, quoi! Ou trois avec le caméraman!

« Marcher vers l’innocence » (Anne Lécu)

MarcherVersLInnocenceJe suis souvent à la recherche de livres qui ont des chapitres courts (ici 4-5 pages par chapitre) pour une méditation quotidienne. J’ai découvert ce livre au hasard d’une émission radio où l’auteur, Anne Lécu, était interviewée en rapport à ce livre.

Il s’agit avant tout d’un parcours dans l’évangile de Jean. Lire ce livre, c’est s’offrir un temps de retraite pendant 40 jours.

Il m’a rendu amoureux de l’évangile de Jean, évangile que j’ai donc commencé à méditer et, l’un entrainant d’office l’autre, choisi pour entamer une nouvelle série de prédications.

Vous pouvez le trouver, notamment sur Amazon_fr_logo

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patrick arobase bibliorum.net

J’essaie de vous répondre au plus vite.

(Je ne l’écris pas selon l’usage nom@site pour éviter un amas de mails provenant de robots fureteurs sur le Net)

Peut-on perdre son salut?

go001Houlà! Dans quoi est-ce que je m’engage avec cet article qui a fait couler tellement d’encre et qui a divisé tellement !?!

Alors, d’entrée de jeu, je le dis tout net: Pour moi, c’est une mauvaise question, à défaut d’être, dès le départ, une question piège.

J’ai la nette impression que Dieu balise dans les deux sens: et dans la direction du « oui, on peut perdre son salut » (je préfère le dire autrement, j’y reviendrai); et dans la direction du « non, évidemment, on ne peut pas le perdre ».

Je ne vais pas reprendre toute l’argumentation et tous les textes qui sont utilisés par les deux tendances.

Je crois que Dieu aime nous mettre en tension entre ce que les théologiens appelaient, il y a quelques années, le « déjà » et le « pas encore ». Nous connaissons tous (!) ces textes qui nous disent que nous sommes « déjà » en Christ, sauvés, lavés, que nos noms sont inscrits dans les Cieux, etc. Nous connaissons aussi tous (!) ces textes qui font appel au « pas encore », où il est question de travailler à son salut, d’achever la course, etc.

Je crois que cette question se situe dans ce cadre-là: L’œuvre du Saint-Esprit change immédiatement notre identité à la conversion. Nous devenons fils/filles de Dieu. Mais l’œuvre de l’Esprit se poursuit toute la vie. C’est comme si nous apprenions véritablement à être au quotidien ce que nous sommes déjà, à porter le fruit de l’Esprit plutôt que le nôtre, etc.

La question de « perdre son salut » est à mon sens une mauvaise question, parce qu’elle dirige dans une direction qui ne me semble pas juste. C’est comme si devant deux routes, on posait la question de savoir si on en prend une troisième qui n’existe pas. La question qui me semble plus importante, au lieu de celle-là est plutôt quelque chose comme: Est-ce que je continue à vivre ma nouvelle identité en Christ?

Je ne considère pas, dès lors, le salut comme un point sur une ligne du temps (le moment de ma conversion, de mon « oui » à Dieu, au sacrifice du Christ, etc.), mais une ligne du temps à partir d’un point précis (qui débute au moment de ma conversion): Je suis déjà sauvé, mais ce salut se renouvelle chaque instant (comme le besoin de conversion – d’où l’institution de la Cène par Jésus, pour revenir au sacrifice régulièrement). Il y a un déjà, mais aussi un pas encore « accompli, achevé… »

La grande question qui reste: Y a-t-il eu véritablement point de départ (une conversion – œuvre de l’Esprit Saint) au départ de cette nouvelle ligne du temps, ou est-ce que ce n’était qu’une adhésion « intellectuelle » ou « sentimentale » ou…, donc tout humaine? A mon sens, c’est là que l’on doit chercher quand il s’agit d’expliquer pourquoi certaines personnes hyper-engagées dans l’église ne sont plus « nulle part » (mais qu’en sais-je après tout?) au niveau de la foi.

Pour illustrer notre difficulté à comprendre pourquoi certains hyper-engagés semblent quitter la foi: Si Jésus dira un jour: « Je ne vous ai jamais connu » (Mt.7.21ss) , le jamais me dit qu’ils ne se sont jamais vraiment convertis (Jésus ne les a jamais rencontrés!), et nous, comme les ouvriers de la parabole, nous avons interdiction d’arracher, ce n’est évidemment pas notre rôle (et heureusement!)… mais cela nous permet de comprendre pourquoi l’ivraie semblable au blé, quand elle est en communauté de blé, peut retourner vivre avec ceux qui ont effectivement la même identité qu’elle…

Ce n’est évidemment que mon petit point de vue, merci de ne pas me lapider trop vite! (Sujet sensible oblige).

Pasteur, homme à tout faire?

bible-en-main Je parle du ministère pastoral dans cet article, mais la réflexion pourrait être étendue à tout ministère…

Je crois que nous avons une vision tronquée, parfois, de ce que devrait être le ministère pastoral… Et déjà là, il faudrait s’arrêter et se demander: « Quel ministère ou quels ministères met-on derrière ce que l’on appelle le ministère pastoral? »

Quand je discute avec des amis responsables d’église, tous sont d’accord pour dire que le pasteur ne doit pas être l’homme orchestre. Il ne doit pas tout faire. Ok. Mais il est quand même souvent l’homme chef d’orchestre. Il ne fait pas tout, mais il est dans tout – et si pas « dans » tout, il contrôle tout… (Bénies soient les églises qui ont compris qu’il ne fallait pas qu’il en soit ainsi).

« Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables » disaient les apôtres (Act.6.2). Grande sagesse.

Je crois que cette sagesse, cette ligne de conduite (principe?) peut être adaptée à tous les ministères dans l’église: « Il n’est pas sage que tu te disperses dans ce qui va te prendre du temps et qui n’a rien à voir avec ton ministère« . Oh! Ce n’est pas une règle de Mèdes et de Perses! Jésus s’est aussi mis à la cuisine quand il attendait ses disciples avec un BBQ/poissons sur la plage. On aurait peut-être préféré de lui qu’il nous laisse encore un petit enseignement de derrière les fagots (mais ceux-ci ont sans doute servi pour allumer le feu!). Juste pour dire que parfois, chacun doit se retrousser les manches pour des projets ponctuels qui nécessitent plus de bras…

Ceci étant dit, pouvoir s’attacher à son ministère, à son enseignement si l’on prêche ou enseigne, à la relation d’aide si l’on a un ministère pastoral (berger qui prend soin de), etc., c’est quand même ce que la Bible préconise.

Depuis que j’ai quitté mon ministère pastoral, je suis un homme heureux. Pas plus tard qu’hier, un ami (pasteur, le pauvre!… Non, je rigole!) me disait à juste titre: « toi, tu ne fais que ce que tu aimes en fait« . Et c’est vrai! Et combien ça devrait être vrai pour chacun des ministères dans l’église! On n’aurait que des gens heureux de faire et de ne faire que ce qu’ils aiment. Je dis que je suis heureux depuis que j’ai quitté le ministère pastoral, parce que j’ai abandonné les « coulisses de l’église« , entendez « la gestion administrative de l’église » (les réunions où l’on décide en quelle couleur on va repeindre les murs, et ce genre de chose). C’est évidemment important. C’est vital même. S’il n’y a personne dans les coulisses pour organiser, prévoir… on risque de se retrouver à célébrer Dieu dans un taudis dans quelques semaines.

Oui, c’est un réel privilège quand on peut s’attacher à son ministère, et ne s’attacher qu’à son ministère. Ce privilège, je le vis au niveau de l’église, et même des églises, puisque j’ai actuellement les pieds dans deux communautés (en étant rattaché officiellement à l’une des deux). Et justement! Etant détaché des coulisses, je suis plus libre pour exercer un ministère qui peut alors s’étendre au-delà d’une église locale… Même s’il est sage et nécessaire d’être aussi attaché à une église locale pour sa survie personnelle (puisque personne n’a tous les dons/ministères et donc a besoin des autres).

Il faut apprendre à dire « non » pour dire « oui » à son ministère. Dieu appelle, mais il n’appelle pas à tout faire. L’appel implique une mission précise, un ministère (parfois deux… mais au-delà, vous êtes sûr que c’est Dieu qui appelle?), une direction.

Dire « non » et garder son « non » est sans doute l’une des choses les plus difficiles à faire dans l’église: Beaucoup ne comprennent pas et reviennent à la charge en redemandant « tu es sûr que tu ne pourrais pas faire…« , harcèlement inconscient (heureux les inconscients!), culpabilisation (« moi, je le fais, et toi non?« , etc.)… Je le redis, il faut parfois faire une entorse au « non » pour répondre à une urgence. Mais l’urgence doit rester de l’ordre de l’accident. Il y va de la survie à long terme d’un ministère, et surtout d’un ministère bien fait, bien rempli.

Parfois, c’est comme si on devait choisir entre la culpabilisation et la frustration. Eh bien, non! C’est ni l’un, ni l’autre! Je dis « non » parce que je connais mes limites et les besoins de mon ministère (et que le temps n’est pas élastique, et que j’ai aussi besoin de repos, et que ma famille a aussi besoin de me voir, et…). Donc c’est un non catégorique à la culpabilisation. Et si les autres critiquent (ce que je ne crois quand même pas, mais au cas où): tant pis. Qu’ils en parlent à Celui qui m’a appelé et m’a confié un ministère précis (« pas d’ma faute après tout si j’ai pas été appelé à tout faire! »). Au niveau de la frustration: Si je dis non à la culpabilisation, ce qui me permet de dire non à ce qui n’est pas mon ministère (ou – j’élargis – à ce qui n’est pas ce que je suis capable de faire au niveau de mon ministère, j’y reviendrai dans le prochain paragraphe)… alors, d’office, je dis non à la frustration d’un ministère mal accompli. Puisque j’ai tout mon temps, toute mon énergie pour celui-ci.

Je reviens sur ma parenthèse: On pourrait aussi avoir une forme de harcèlement au niveau d’un ministère que l’on a effectivement. J’ai un ministère de prédication et d’enseignement. L’on pourrait me dire: « Ok! Tu vas prêcher toutes les semaines! » (Dans ma folie, c’est ce que je faisais quand j’étais pasteur d’une communauté, tout en étant dans les coulisses de celle-ci, tout en ayant un boulot à temps plein à côté pour nourrir la famille, tout en étant présent u niveau e la famille [Ah non! ça je n’ai pas pu, évidemment – c’est à l’âge de quinze ans que mes enfants ont découvert qu’ils avaient un père!… Non, je rigole, mais c’est un peu vrai quand même!] – ai-je prononcé le mot folie?). Prêcher toutes les semaines si je n’ai pas assez d’une semaine pour préparer mon message, dans le temps qui me reste après mes obligations auprès de mon employeur, de ma famille, etc., c’est de l’ordre du « aménage chez toi une petite pièce matelassée du sol au plafond!« . Non! Le ministère, c’est plutôt de l’ordre du « fais-le avec la force que tu as + JE serai avec toi« . Dieu fait évidemment la différence, mais mon corps me rappelle que je suis encore sur terre… Donc: Là aussi beaucoup de sagesse!

Il s’agit de découvrir ses limites (et on les découvre parfois quand on les dépasse), de se limiter à son ministère (même si on fait parfois un écart pour répondre à une urgence accidentelle), de refuser toute forme de manipulation/culpabilisation/harcèlement, etc., et surtout de prendre un vrai plaisir dans ce que l’on fait, parce qu’on le fait sans contrainte. Mais pour ça, il a fallu apprendre à dire « non« .

Heureux l’homme qui dit « non » à tout ce qui n’est pas dans le « oui » attendu par l’appel Dieu. (Béatitude bidon, mais il fallait que je trouve une chute à cet article)

Etudier la Bible et approcher les langues originales avec Bible Online & Logos Bible

Bible-LogicielCette fois, une petite vidéo me semble plus utile pour expliquer tout en montrant directement à l’écran avec les logiciels Bible Online et Logos Bible.


Psaume 2.7

Relation-Pere-Fils« Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui » (Ps.2.7), quelles superbes paroles de Dieu d’abord adressées à l’auteur de ce psaume. Cette parole est là pour aussi faire écho dans nos vies, nous qui nous alimentons des psaumes. Cette parole fait évidemment aussi référence à Celui qui sera Fils parfait du Père.

Savoir qu’aujourd’hui, que chaque aujourd’hui de mon existence, je peux me lever le matin et réentendre les paroles du Père qui me dit: « je t’ai (encore) engendré aujourd’hui« , savoir que ma vie de ce jour est possible parce que Dieu me la donne (encore) aujourd’hui, cela change tout. « Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, elles se renouvellent chaque matin« . Et chaque matin, Dieu me renouvelle aussi. Dieu me donne la vie comme si c’était la première fois  – les choses anciennes sont passées, toutes choses deviennent nouvelles. Dieu efface mon ardoise, je peux redémarrer ma vie sans fardeau qui , accumulé de jours en jours, finirait par m’arrêter au bord du chemin.

En Lui, je suis une nouvelle créature, et pas n’importe quelle créature – je suis son fils. Et j’en ai besoin pour affronter le jour qui se présente devant moi. Chacun peut dire alors: « Aujourd’hui encore, je suis fils/fille de Dieu. Cet aujourd’hui, le jour qui est devant moi, je le vis en qualité de fils/fille de Dieu« . Et ça, ça change tout.