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Jeu de cartes pour étudier un texte biblique différemment

Dans le fichier à télécharger ci-dessous, je vous propose 87 cartes, donc 87 questions que l’on peut distribuer entre les participants d’une étude autour d’un texte biblique. Les explications sont reprises en introduction dans le document. Il s’agit d’une approche tout à fait différente des habitudes (et peut-être un peu perturbatrice)… Allez donc voir ce que contient ce document:

Cliquez ici pour télécharger les 87 cartes.

Le bonheur si je veux…

« Choisis la vie, afin que tu vives » (Deut. 30.19)

Moi, je me demande… Je me demande si le bonheur, en fin de compte, ce n’est pas un choix. Et en même temps, ce n’est pas juste la méthode Coué où il faudrait s’auto-convaincre.

Je crois que le bonheur, c’est un choix que l’on pose dès que l’on fait la démarche de la foi de choisir la vie que Dieu propose, une vie avec un avenir. Le bonheur ne serait donc pas uniquement un bonheur éphémère, juste un moment, mais un bonheur avec une visée : plus loin, jusque dans l’éternité.

Jésus n’a-t-il pas dépeint le bonheur en termes de : Heureux, même ceux qui sont pauvres, persécuté, tristes, affamés… parce qu’il y a un futur dans le Royaume du Père. Quoi que l’on vive, on peut faire le choix du bonheur, le choix d’avoir la volonté de vivre.

Le texte de Deut.30.19 semble me dire : « Si tu choisis la vie, mais vis ! Bon sang !« . « Ne vis pas comme si tu étais déjà à moitié mort« . Ou quelque chose de ce genre.

J’ai l’impression que la perspective que j’ai en tête quand je me lève le matin va déterminer mon niveau de bonheur, de joie, de sérénité, de paix… Un niveau au-dessus ou en dessous de zéro.

Autant le bonheur devrait avoir une portée au-delà de notre petite perspective du moment présent, autant l’inquiétude n’a pour ainsi dire pas de lendemain. C’est que je comprends dans les paroles de Jésus :  « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Mt.6.27)

Un bonheur au-delà de notre perspective présente, parce que le texte parle aussi de vie pour les générations suivantes. Et là, j’espère être une bonne image de ce qu’est « être vivant » pour mes enfants…

Bon, il faut terminer cet article. Dans Deut.30.19, il est bien question de « choisir » la vie pour la vivre, non ? Alors la question est posée : Allons-nous choisir le bonheur, la vie chaque matin ?

Mais le texte va bien au-delà d’un encouragement plutôt psychologique. Faire le choix de la vie, ici, c’est faire le choix de Dieu. Et l’objectif est donné au verset 20:  Choisis la vie (v.19)… « pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui » (Deut 30.20).

Le bonheur, dans la Bible, est d’office lié à la connection, à l’intimité que l’on a avec Dieu. A son pardon reçu, à sa grâce offerte dans notre quotidien. Et ça, ça change tout.

A méditer…

 

Note additionnelle :

Le lecteur attentif aura remarqué que j’associe « vie » et bonheur » dans cet article (glissement entre champs sémentiques donc). « Choisis la vie » est traduit par « choisis le bonheur ». Je crois personnellement que c’est lié, et dans ce texte et dans d’autres: 1 Pierre 3.10 (« Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux... »); Ps.34.12 (« Qui donc aime la vie et voir des jours heureux?« ) par exemple. Cela vaudrait la peine d’en faire une étude approfondie: la vie en tant que vie pleine, en tant que vie heureuse. Peut-être un jour… Un jour heureux, donc.

Serai-je un donneur de fruit?

Je relisais le psaume 1er, à nouveau. Juste un petit partage avec vous :

C’est la première fois (je pense) que je remarque le verbe « donner » dans le v. 3 : « il donne son fruit…« . C’est le verbe NATHAN (donner) qui est utilisé en hébreux – donc pas juste un verbe qui dit « il produit » ou ce genre de chose, « il donne« , c’est une étape plus loin : (1) il produit son fruit ; (2) il le donne*.
Pour faire court, plus loin dans le texte, il est question du méchant qui, lui, ne « donne » pas « son fruit », mais est comme de la paille sèche.

Et le texte de m’interroger aujourd’hui : Serai-je un donneur de fruit, de vie (et non pas donneur de leçon – on voit avec le NT et les pharisiens que c’est fondamentalement différent), ou est-ce que c’est de la paille sèche que je vais donner aujourd’hui? C’est ma question pour moi. Je ne fais que vous partager ma petite réflexion.

Que notre Père nous bénisse richement, qu’Il nous fasse porter un fruit spirituel, vivant, vital, pour nous-mêmes, et aussi pour les autres autour de nous, en simple don, comme un arbre fruitier donne son fruit à qui veut le prendre…

Belle journée à vous tous, mes très chers amis, porteurs du fruit de l’Esprit…
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*Petite note supplémentaire :

On pourrait arguer le fait que « pour un arbre fruitier, il est logique de traduire NATHAN par ‘produire’ plutôt que par ‘donner’« . Certes. Mais si nous regardons comment des experts ont traduit ce même texte  hébreu pour produire la LXX (en grec), ils auraient pu choisir le verbe PHERÔ – que l’on retrouve par exemple en Jean 15 « (…) tout sarment qui PORTE (PHERÔ) du fruit…« . Or, ils choisissent le verbe DIDÔMI, donner.

Petites méditations de la salle de bains…

A l’heure où j’écris ces lignes, nous vivons une période de confinement. Je n’ai pas envie de citer le virus responsable, on ne parle plus que de ça. Mais c’est la raison pour laquelle je fais ce qui suit: Nous n’avons plus de contact dans le monde réel, c’est aussi vrai entre amis des différentes communautés. Et dans ces cas-là, je crois qu’on a besoin de s’encourager les uns les autres.

Je propose, de temps en temps, le matin (je suis un lève-tôt) une petite méditation de la salle de bains. C’est le lieu le plus isolé acoustiquement qui empêche de réveiller mes bien-aimés qui dorment encore (avec raison! Je n’ai pas besoin de me lever si tôt, après tout!)

Trêve de blabla, je vous renvoie à mes petites vidéos, juste pour vous partager un petit moment de réflexion.

Allez voir sur ma chaîne Youtube:  Cliquez ici pour vous rendre sur ma chaîne.

Voici la première vidéo dans ma salle de bains :

5 Jours avec Jonas…

… ça vous dit?

Moi, je me suis fait du bien, en méditation différente. Avec une autre approche. Musicale.

Et si vous ne le connaissez pas, je me fais un vrai plaisir à vous faire découvrir Christian NEUFNÉ, un artiste chrétien qui a vraiment quelque chose à chanter (vous pouvez aussi l’écouter plus bas sur cette page!).

Pour vivre/méditer « 5 jours avec Jonas », il vous suffit de télécharger le document ci-dessous, de l’imprimer, de suivre la petite procédure. Moi, je ne peux que vous souhaiter ensuite que du bonheur… 5 jours avec Jonas… et Christian.

(Cliquer sur l’image ci-dessus pour télécharger le pdf)

C’est quand même ballot de naitre à Noël!

Ta naissance est d’office au second plan! On est trop occupé à préparer tellement de choses, mettre des lumières partout. Et des étoiles! Plein d’étoiles. Surtout dans les yeux face à la décoration, face aux cadeaux… Il faut vraiment être dinde pour ne pas apprécier Noël. Ou naitre un 25 décembre.

Ce qui est paradoxal à Noël, fête de la naissance du Christ – je traduis: « du Messie » (excusez du peu), c’est qu’on a bien une date, mais ce n’est pas lui qui est fêté. Personnellement ça me hérisse le poil quand j’entends les paroles: « c’est l’anniversaire de Jésus« . Pitié! On ne fête pas l’anniversaire du Messie, on fête la venue du Messie dans le monde. On fête Dieu qui vient parmi les hommes. C’est quand même vachement plus conséquent qu’un simple anniversaire. Parler d’anniversaire ici, c’est comme si on mettait du temps sur l’éternel.

Alors, est-ce que j’aurai en tête l’éternité quand je souhaiterai « Joyeux Noël » ce soir? Est-ce que ce sera vraiment un « je te souhaite de rencontrer dans ce temps des hommes l’Éternel« ? Ou sera-ce juste un « Joyeux temps d’émerveillement face au faste de la fête« ?

Sur ce, amie lectrice, ami lecteur, je te souhaite – et je voudrais te le dire chaque jour de ta vie: « Je te souhaite de rencontrer aujourd’hui l’Éternel« .

Les ténèbres ne l’ont pas… reçue?

Je relisais Jean 1.5, avec plusieurs traductions devant les yeux, et j’ai été surpris de trouver des différences assez étonnantes.

Notre texte habituel en version Segond 1910 – Jean 1.5 :   
La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

Le dernier verbe est traduit de manières différentes dans mes différentes bibles. C’est la version King James (KJV) qui a mis le feu aux poudres dans mon petit cerveau : « the darkness comprehended it not » – « les ténèbres ne l’ont pas comprises« .  Traduction que va d’ailleurs adopter la TOB aussi. Et ici, c’est vraiment le sens d’une compréhension intellectuelle dont il est question. La KJV donne même une note pour ce verbe qui renvoie à Eph.3.18 : « vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur… » – 

Titillé par l’information, je vais jeter un oeil dans les autres traductions. Et là autres surprises. D’autres versions anglophones traduisent par: « and the darkness has not overcome it » (NIV, LEB) – donc avec une idée de « les ténèbres n’ont pas pris le dessus sur la lumière« . La version Semeur va dans le même sens avec « les ténèbres ne l’ont pas étouffée« .

C’est le verbe KATALAMBANÔ qui est utilisé. Il peut, en effet, adopter tous ces sens. Nous voici donc avec trois possibilités :
1. Recevoir.
2. Comprendre.
3. Prendre le dessus, étouffer.

Menons l’enquête. Que dit alors le contexte? 

Je propose de passer les versets 6 à 8 qui forment comme une parenthèse visant Jean-Baptiste. Ce qui vient d’être déclaré au verset 5  va se poursuivre au verset 9 avec de nouvelles données : La lumière, en venant dans le monde éclaire tout homme.
Personnellement, j’aurais tendance à mettre se verbe-ci dans la balance en faveur de comprendre. En effet, le même verbe (PHÔTIZÔ) est utilisé en Eph.3.9 dans le sens de mettre en lumière un mystère, avec un contexte qui parle de richesses incompréhensibles.

On pourrait alors comprendre que le ministère de Jean-Baptiste (notre parenthèse des v.6-8) servait à rendre témoignage, c’est-à-dire expliquer, apporter des informations sur la lumière. Aider à comprendre donc.

Nous sommes encore poussés à choisir la traduction comprendre, pour le v.5, quand nous poursuivons notre lecture avec le v.10: « … et le monde ne l’a point connue » – Ici, nous sommes en présence du verbe GINÔSKÔ qui touche très clairement à la connaissance.

Mais voilà qu’arrivent les v.11 et 12, avec comme une répétition du v.5 d’où nous sommes partis, et où a aussi démarré notre interrogation. Et là, dans ces mots parallèles, nous avons: « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu…« 
Et ici, avec le verbe PARALAMBANÔ, c’est clairement l’accueil qui est visé.

Je vous livre mon petit avis: J’ai l’impression que les v.11-12 ont conduit au choix de « reçue » pour le v.5 par Segond 1910, par exemple. Logique: Le verbe des versets 11-12 est clair au niveau de la traduction, il est question d’accueillir, donc, si c’est un parallèle du v. 5, le verset 5 doit recevoir la même idée de l’accueil, et donc plusieurs ont traduit « les ténèbres ne l’ont pas reçue« .  La traduction claire des v. 11-12 a guidé la traduction du v. 5.

Moi, j’aurais tendance à faire l’inverse, vu tout le contexte des versets 6 à 10 qui pousserait plutôt à traduire avec quelque chose du genre: la lumière est venue dans les ténèbres, mais les ténèbres n’ont pas compris… 
Et donc, pour les versets 11 et 12, je lis ce texte parallèle avec cette même logique: Puisqu’ils n’ont pas compris, ils n’ont pas pu accueillir cette vérité qui était pourtant éblouissante de lumière. Peut-être trop éblouissante, justement, pour ceux qui s’étaient habitués aux ténèbres.

Ainsi, Jésus vient, il veut faire connaitre le Père, il est l’Image parfaite du Père. Mais il n’est pas compris. Quand je vois, déjà, les disciples qui ont suivi le Maître pendant des années, et leur inaptitude à saisir, à comprendre, je ne veux pas jeter la pierre aux autres contemporains de Jésus. Un certain Nicodème, grand théologien, nous démontre aussi, en venant questionner Jésus, que c’est loin d’être évident de le comprendre (Jn 3).

Une lumière parfaite vient illuminer des ténèbres obtuses (les habitudes rendent obtus!), ça ne peut que faire mal aux yeux, ça ne peut qu’avoir envie d’éteindre la lumière, la rejeter. Je crois que le problème vient du fait que les ténèbres étaient trop profondes, même chez les religieux. Et pourtant, il y avait un choix à faire: se laisser éblouir ou retourner dans des ténèbres habituelles, traditionnelles.

Alors, ce texte m’interroge: Et toi, vas-tu la saisir, cette lumière?

Surtout qu’il y a quelque chose de capital dans la suite  du v.12 : « A tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom [avec ce verbe croire que je comprends donc comme : à ceux qui ont compris (cf. v.5), qui ont réalisé leur besoin de lumière], elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu« .

Vais-je me laisser éblouir?



— Prière —

Père,
Viens au secours de ma cécité spirituelle qui me garde plongé dans mes ténèbres, avec un goût prononcé pour les œuvres qui en découlent (Jn 3.19-21).
Fais de moi un enfant de lumière (Eph.5.8).
Qu’à mon tour, je puisse porter ton image, révéler le Père.
Aie pitié de moi.
Par ta grâce et pour ta gloire,
Amen.


Paroles d’un chant de Dan Luiten :

Ébloui devant Toi, Éternel
Ébahi par l’amour de ton ciel
Je suis là à tes pieds
Je viens t’adorer
Je désire habiter près de Toi

Syndrome de l’autruche?

Peut-être que je me trompe, mais j’ai l’impression qu’on est tous atteints du syndrome de l’autruche, mais pas tous dans les mêmes circonstances. Vous savez, cette capacité à entendre quelque chose, mais à vivre comme si on ne l’avait pas entendue. Tête dans le sable. Je ne veux pas voir, je ne veux pas entendre, je ne veux pas savoir.

Déni.

C’est vrai dans tellement de contextes:

  • Pour la bonne gestion de mon budget, je ne devrais pas… mais j’ai décidé de ne pas savoir.
  • Pour ma santé, je ne devrais pas… mais…
  • Pour l’exemple laissé à mes enfants, à ceux que j’aime, je ne devrais pas… mais…
  • Pour la survie des espèces vivantes sur cette planète…

On pourrait multiplier les exemples.

Je ne veux pas faire un long article. Je veux juste partager ma réflexion sur le sujet: Et si j’essayais d’être plus conscient de tout ce qui se passe autour de moi?

Proverbes 1.5 (Darby) : « Le sage écoutera, et croîtra en science, et l’intelligent acquerra du sens ».

Si j’écoute bien ce verset, celui qui est déjà sage doit encore progresser. Il est question d’écouter et non de croire qu’il détient déjà toutes les réponses, qu’il sait. Il faut une fameuse ouverture d’esprit pour ça… il faut une vraie sagesse.

Est-ce que je n’ai pas déjà la tête trop profondément dans mon sable (avec mes idées pour seule résonance dans mon petit crâne) pour entendre les autres, Dieu?

A méditer (ou pas?)…

Découvrez la Bible Journal de Bord (Segond 21)

Je viens d’acquérir une des premières bibles dans un format que les anglophones appellent « journaling bible ». C’est une une bible qui offre des grandes marges, en regard du texte, pour y apposer ses propres notes ou des dessins, bref, ses propres expressions face au texte lu, médité. D’où le nom « journal de bord ».

Cette version offre des marges de 7 cm, ce qui donne vraiment de l’espace pour l’expression personnelle.

Mais le mieux est peut-être que vous puissiez voir par vous-même. Je vous donne rendez-vous de suite sur cette vidéo:

Un exemple de page, avec méditation personnelle :

Un exemple d’une page – avec la méditation récente du Psaume 32 qui m’a servi pour introduire la louange ce dimanche 26.11.2018, la Cène, et le message ce dimanche – donc directement avec ma Bible ouverte, sans besoin d’autres notes sur le côté (ça, c’est pratique!).

Cliquez ici (ou sur l’image) pour ouvrir l’image dans sa taille réelle. Remarque: Après avoir scanné cette page (d’où les textes parallèles, à gauche, illisibles – dû à la courbure du papier sur le scanner), j’ai joué sur les contrastes pour vous permettre de lire au mieux mes petites notes, cela a eu l’effet de voir le texte biblique de la page suivante par transparence. Ce n’est donc pas la réalité dans cette Bible, on ne voit pas autant le texte de la page suivante par transparence. Pas plus que dans les autres bibles, donc.

Celle que je possède coûte 29,90 euros et est disponible dans la plupart des librairies chrétiennes (et sur Amazon). Pour ma part, je l’ai achetée au « Bon Livre » à Bruxelles. Sur cette page, l’ensemble des Bibles « Journal de Bord » proposées par cette librairie et leur prix: Cliquez ici.

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Je vous recommande aussi la vidéo et la chaîne Youtube d’Andrea Naomie qui a de belles idées au sujet du journaling bible et qui présente, elle aussi, la bible « journal de bord » avec un superbe professionalisme :

Enfin, une troisième vidéo, officielle celle-là, puisqu’elle est émise directement par l’éditeur lui-même :

 

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N’hésitez pas à laisser vos commentaires, avis, questions. J’essaierai de vous répondre au mieux dès que possible.

Aime, c’est la loi!

Galates 5.13–15 (LSG 1910) :

13 Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. 14 Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres.

Paul utilise dans ce chapitre un jeu de contraste entre la vie de l’humain selon sa nature humaine et la vie de l’humain selon sa nouvelle nature en Dieu. Il suffit de noter les « mais », etc.

La bonne nouvelle, c’est la liberté. Mais la liberté peut être dangereuse pour l’humain. Il aura toujours le choix entre utiliser cette liberté pour aimer pleinement ou la prendre comme alibi pour aller vers n’importe quel vice.

Il faut sans doute relever surtout que sans l’Esprit Saint, sans Dieu – initiateur de l’Amour, il nous est impossible d’aimer vraiment. Notre nature nous replonge sans cesse vers un esprit de compétition, de jugement de l’autre, d’égoïsme… qui nous empêche d’aimer à 100%, en fin de compte. On est loin du projet « Soyez serviteurs les uns des autres » ! Au lieu de s’édifier, se construire mutuellement, on en finit par se détruire. Ah, elle est belle l’église ! (Je fais partie aussi de cette église – cette réflexion est d’abord miroir pour moi-même)

Pour bien noter qu’il n’est pas naturel d’aimer, il faut souligner que Dieu a été « obligé » d’en faire un commandement. Cela ne va pas de soi. On ne dit pas, par exemple au hasard, à quelqu’un qui mange du chocolat noir qu’il doit manger du chocolat noir. Il le fait, inutile de l’écrire en loi gravée sur de la pierre. Il n’en va pas de même avec « Aime!« .

Malheureusement, comme nous faillons envers tous les commandements, nous faillons d’office envers celui-ci (qui les englobe tous). D’où le « Aime, c’est la loi ! »… Ce qui se traduit depuis la nouvelle naissance par : « Aime, c’est ta nouvelle règle de vie ! »

Et si on la prenait comme défi personnel, dès aujourd’hui, cette nouvelle règle de vie (qui englobe toutes les autres – donc facile à retenir… mais à pratiquer?)?

« Aime, c’est ta nouvelle règle de vie ! »